Simon par Léo

Les Cosaques des Frontières

Simon était mon frère, Simon était mon ami. Il n’y avait qu’avec lui que je n’avais pas besoin de mentir, parce que je sentais que lui non plus, il ne mentait pas. Dans les sales moments, et ils furent nombreux ces quinze dernières années, on s’est épaulés. On s’est donnés mutuellement du courage. L’amitié est une grande aventure. J’ai fait sa connaissance à la fac, et ce fut le début d’années lumineuses. J’ai très vite senti que j’avais trouvé en lui l’ami véritable. Le monde ressemblait un peu moins à un désert grâce à Simon. Je me souviens qu’au début je m’étonnais de notre si grande complicité. On était comme issus de la même matrice. Dès qu’on se retrouvait, on se rendait meilleurs l’un l’autre. On avait plus d’esprit. Les soirs d’hiver, dans la pénombre de ton studio, on savait mieux écouter, mieux rêver et mieux vivre.

Tu ne ris…

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