Jusqu’au bout

Même quand tout espoir sera perdu et que les miettes de phrases s’effaceront dans l’air, nous pourrons toujours vivre comme il nous plaira. Voyager en train, c’est déjà presque naviguer. J’aurai des visions que l’écriture saura parfois capter. Écrire et voyager, c’est rester vivant. Mes visions seront généreuses. Je leur ferai confiance. Les vagues ont des promesses à tenir face au ciel, disait Grand-Père. Sans précipitation et lucides à l’extrême, disponibles aux résurrections à venir on laissera la curiosité nous aspirer vers le Sud. On s’installera au soleil. Des visions fugitives s’empareront de notre imaginaire. D’étranges et fascinants glissements de terrain traverseront nos têtes. On changera d’angle régulièrement. Jusqu’au bout nous jouirons de la créativité du monde.

Un commentaire

  1. Delvina A. Lavoie · Mai 20, 2013

    Définitevement, j’aime encore plus ton style d’écriture que 10 minutes plus tôt! Écrire et voyager sont des libertés…les libertés d’aimer et d’être soi-même! Ben, moi je crois aussi qu’écrire c’est voyager…c’est faire le plus beau voyage en fait. Car ce voyage naît de notre plume! Bonne semaine.

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